Les nuances par paquets de cinquante sont à la mode. On se demande bien pourquoi, parce que, comme le pain de Guethenoc, “c’est de la merde”. Tant qu’à citer Karadoc, voici le conseil lecture du jour…
Je viens de terminer 50 Nuances de Gras, la dernière œuvre en date d’Alexandre “Kaamelott” Astier, parue aux éditions Jean Bonnot. C’est du lourd, du bon, de l’excellent ! Pour vous dire, je l’ai dévoré ! Littéralement. Je l’ai mangé, quoi.
L’Initiation de Karadoc – premier tome de ce qui constituera une trilogie – revient sur l’adolescence du seigneur de Vannes avec une puissance évocatrice qui renvoie 9 semaines 1/2 au rang de vulgaire Big Mac.
Ma scène préférée est sans conteste celle du premier banquet de Karadoc, sa madeleine de Proust à lui. Elle donne tout son sens (enfin, surtout celui du goût) à la célèbre maxime “le gras, c’est la vie” qu’il prononcera bien des années plus tard, une fois devenu chevalier de la Table Ronde.
Après cette copieuse entrée, j’veux du rab et j’attends la suite avec impatience ! Des taches plus sombres, sacré programme !