………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. C’était un long moment de silence. Maintenant qu’on a bien déconné, un peu de sérieux.
Un long moment de silence Paul Colize Folio policier
Fin juillet, Étienne Klein bernait les internets en faisant passer une tranche de chorizo pour une étoile photographiée par le télescope spatial James Webb. Fin août, les Utopiales révèlent l’affiche du festival qui se tiendra du 29 octobre au 1er novembre à Nantes, dans les prisons de laquelle il y a un prisonnier diguedondaine. J’ai réussi à tenir cinq minutes sans faire le con avec l’affiche.
Publiée entre 1996 et 2003 par Vents d’Ouest, la collection “Selen présente” regroupe trente albums de dessinateurs portés sur la chose, en majorité italiens (et autres que Manara) avec le renfort de quelques hispaniques, plus un artbook hors série. Petit tour d’horizon de ce que Selen a à nous proposer…
En 2022, Lego fête ses 90 ans en offrant à ses clients deux augmentations de tarifs et en ressortant contre espèces sonnantes et trébuchantes une paire de vieilles boîtes remises au goût du jour sous le label Icons. À savoir le vaisseau spatial Galaxy Explorer (1254 pièces, 100€, réf. 10497, reprise du 497 sorti en 1979) et le Château des Chevaliers du Lion (4514 pièces, 400€, réf. 10305, reprise du 6080 sorti en 1984). Quand je disais “une paire”, il fallait donc l’entendre au sens littéral de deux. L’art de marquer le coup, mais pas trop. L’Explorer, que je n’ai jamais eu étant gamin, est assez ressemblant à l’original d’après les photos que j’ai vues passer. Par contre, le château, je l’ai eu, donc je peux comparer : le nouveau ressemble autant à l’ancien que Napoléon à Louise Michel. Une troisième boîte sortie des temps jadis est venue jouer les trouble-fêtes : “Le repaire dans la forêt” (40567), aka Forest hideout, qui signifie la même chose en anglais.
La cachette en compagnie d’un château sans rapport avec les deux que je viens de citer.
Le Pétard Express est à quai sur la voie 69¾, prêt à nous embarquer pour une virée dans la bande dessinée érotique. C’est parti pour une aventure graphique sous le signe du voyage, de l’exotisme, des vacances et de la double pénétration.
Les aventures du yautja, une saga qu’elle aurait pu être bien si en sept films elle ne s’était pas gaufrée les trois quarts du temps. On peut très bien vivre en n’ayant vu que le premier (Predator, 1987), à la limite le deuxième (Predator 2, 1990) et faire l’impasse sur le reste (Predators en 2010, The Predator en 2018, ainsi que les deux étronesques Alien versus Predator dont on reparlera une autre fois). Quant à Prey qui sort en cette année 2022, des échos que j’en ai eus, il serait pas mal… ce qui me semble bien insuffisant pour une créature aussi iconique, la faute à la forêt (comme dans le premier, v’là l’originalité), au comble d’une violence trop camouflée (parce que Disney et on se demande comment des gens ont pu trouver que Mickey + Predator tenait la route comme équation des opposés) et à une absence de propos comme d’audace. Il s’annonce donc un film honnête mais pas impérissable que tout le monde aura oublié dans une paire d’années. En sept films, un seul aura été culte. Les autres, je ne sais pas s’ils saignent, mais on peut les tuer.