Désolation / Stephen King Les régulateurs / Richard Bachman J’ai lu
Deux histoires sur la base d’un tronc commun ténu pour parvenir à des résultats qui n’ont rien à voir entre eux. Deux bouquins sortis le même jour pour le prix de deux, c’est loin d’être l’affaire du siècle.
Source photo : Wikipedia (je n’ai plus d’exemplaires à photographier en ma possession)
Comme beaucoup de gens de ma génération, la Bibliothèque verte et la Bibliothèque rose auront nourri en abondance mes lectures de jeunesse. À noter qu’on parle ici des versions années 50 à 80, avant que Hachette ne trouve judicieuse l’idée de chier sur le travail des auteurs en retouchant le texte comme des foutus gougnafiers. Et ça se prétend éditeur… Ben ça va, y en a qui sont pas gonflés… Bref. Dans mon cas, quelques one-shots de Jules Verne et une poignée de tomes issues de séries comme Les Six Compagnons ou Le Clan des Sept doivent représenter 1% de mes lectures dans ces deux collections. Le reste se répartit entre Michel (Georges Bayard), Le Club des Cinq (Enid Blyton), Les trois jeunes détectives (Alfred Hitchcok, qui n’en a écrit aucun) et Alice (Caroline Quine), dont j’ai lu l’intégralité des aventures – au moins ce qui était sorti à l’époque, pas les titres postérieurs aux années 90 ou jamais traduits. Les Club des Cinq et les Michel, je les tenais de mon paternel, les Alice et les pseudo-Hitchcock m’ont été pour la plupart offerts par ma mère et le reliquat emprunté à la bibliothèque de quartier derrière chez moi.
Un bail que traînaient dans mon stock les pièces de la partie supérieure de la montgolfière d’Heartlake City (Lego Friends 41097). Un bail aussi que je voulais faire un ballon avec, sauf que je n’avais pas envie de recréer le set original. Je suis tombé y a pas long sur des pièces d’une autre montgolfière, la noir et rouge figurant dans la boîte de la prison en haute mer (Lego City 60130), dont les couleurs m’ont fait penser à Harley Quinn. Il y eut un soir, il y eut un matin. Au terme d’une petite intervention plastique, je peux maintenant vous dévoiler ma paire de ballons.
Ce recueil de huit nouvelles d’Asimov intéressera avant tout les fans hardcore du bonhomme et les collectionneurs compulsifs. Les autres, je suis moins sûr. Si Asimov n’est pas votre tasse de thé, ces textes de jeunesse très moyens ne risquent pas de vous réconcilier avec lui. Si vous accrochez sans plus au reste de son œuvre, vous ne gagnerez pas grand-chose à lire ces nouvelles pas très renversantes. Si vous n’avez jamais mis le nez dans l’abondante bibliographie de “l’homme aux cent mains” (surnom qu’il doit à sa manie du tripotage plus qu’à son stakhanovisme à la machine à écrire), vaut mieux commencer par quelque chose de plus abouti comme Fondation ou Les robots plutôt que ces récits qui ont peu de chances de vous conquérir.
Chaque jour le monde part un peu plus en sucette, ce qui me semble un bon prétexte pour continuer l’exploration des titres de ma collection de BD érotiques, histoire de rester dans la thématique.