Retour des éditions à l’ancienne avec un appendice fictif à la trilogie Phitanie de Tiphaine Croville : le Traité de cavalerie aérienne, théorie et pratique de l’art de monter les pégases par Héloïne.
Un ouvrage dans la lignée de L’Hipparque de Xénophon, tout le monde l’aura compris (en tout cas tout le monde qui a un jour mis le nez dans Xénophon).
SFFF (4) Fantasy
La fantasy est un genre enfantin, pas sérieux pour deux sous, où s’ébattent des licornes à paillettes, des elfes “petits avec de grandes oreilles” (Bill Baxter) et des kékés en robe qui exhibent leurs boules de feu.
Voilà. Je pense qu’on a fait le tour du sujet. Merci de votre attention.
SFFF (3) Fantastique
Le plastique, c’est fente astique fantastique
Des trois genres qui constituent la SFFF, le fantastique est le plus paradoxal. Genre de l’entre-deux, du doute, il a pourtant la définition la plus précise et la plus claire.
L’irruption du surnaturel dans un cadre posé comme réaliste.
La définition du fantastique fait à peu près consensus. Pour une fois. Qu’on se rassure, tout autour, c’est flou artistique et compagnie.
SFFF (2) Science-fiction
Temps XXX et science-friction
Le seul point de la science-fiction sur lequel tout le monde s’accorde, c’est la difficulté d’en établir la définition. Après, a-t-on besoin d’une définition précise comme un coucou suisse ? On s’en bat les noix avec une raquette de jokari. On le sait d’instinct, quand c’est de la SF, parce qu’on en a tous une représentation mentale, nébuleuse, certes, mais suffisante.
La science-fiction, en caricaturant à mort, c’est un récit avec de la science dedans, science qui relève de la fiction en faisant appel à des technologies qu’on ne possède pas encore.
Définition qui n’est pas du tout satisfaisante, en partie parce que le genre n’a pas uniquement vocation à imaginer les technologies du futur, et en partie parce que le genre est devenu un fourre-tout vaste, vague et varié.
SFFF (1) Metal hurleur
SFFF, y voir plus clair… ou pas
Précision liminaire, cette série d’articles sur la SFFF n’est qu’une somme de remarques en vrac sur le thème de l’imaginaire, pas une thèse rigoureuse avec un plan carré en vingt-sept sous-parties. Des pistes de réflexion, pas de vérités absolues, je suis toujours parti du principe que l’imaginaire était un domaine mouvant et libre, pas le royaume du “il faut”, “on doit”, “c’est comme ça qu’on fait/pense/dit et pas autrement”.
(Pour dissiper toute ambiguïté, précisons aussi qu’il sera question de littérature de genre, pas de la Société française de fist-fucking.)
Juste avant le crépuscule – Stephen King
Juste avant le crépuscule
Stephen King
Le Livre de Poche
Hello, my friend, stay awhile and listen.
Celle-là, si je ne l’ai pas entendue douze mille fois dans Diablo… Deckard Cain attaquait chacun de ses speechs sentencieux avec cette ouverture aussi invariable que des haut-le-cœur provoqués par des vol-au-vent.
Fallait rester planté là comme un radis et écouter le baratin de l’ancêtre, alors qu’il y avait tant de choses plus constructives à faire. Par exemple semer des tas de pognon sur la grand-place du village et élever Tristram au premier rang des paradis fiscaux.