Ce que veulent les fans

Spanking sorority girls fessée
Les fans veulent des fessées, ça ne s’invente pas…

Dans je ne sais plus quel épisode des conseils de blogging de l’an dernier, j’avais mentionné en passant les outils statistiques.
Une sacrée source de rigolade !

A la base, le thème est d’un ennui profond. En tout cas, rien qui me fasse palpiter. Les chiffres d’audience, je m’en cogne. Je vois ceux de la page Facebook, parce qu’on ne peut pas les masquer. Si un post fait des vues, je suis content. Dans le contraire, rien à battre, vu que la portée des publications dépend d’un tas de facteurs indépendants de la qualité du contenu.
Côté admin, la page propose une foultitude de graphiques, courbes, tableaux, chiffres. J’ai jeté un œil une fois par curiosité, c’est over chiant et dépourvu du moindre intérêt.

Statistiques page Facebook Un K à part

Seul cet état des lieux à la date de maintenant présente une vague pertinence.
La répartition sexe/genre, je m’en tamponne. Je m’adresse à des gens qui lisent, qui ont envie de découvrir des bouquins, de discuter autour de la lecture. Le contenu de votre culotte n’entre pas en ligne de compte (à une ou deux exceptions près, mais passons).
Concernant les âges, la méga tranche 25-55 ans (83%) correspond au public que je visais au départ. Ça me va. Et je suis content de voir la faible part des moins de 17 ans, ça m’évite de rectifier mon registre de langue et mes références olé-olé.

Sur le blog proprement dit, je n’ai toujours aucune idée de combien vous êtes à me lire et c’est très bien comme ça.
J’ai entré il y a quelques mois Un K à part sur la Search Console de Google. Pareil, une batterie de machins en chiffres et graphiques. Ennuyeux à mort. Ce qui m’intéressait, c’était de pouvoir caser le sitemap (la liste des URL du blog) pour faciliter l’indexation des pages. Le seul autre outil utile concerne les erreurs de liens, toujours pratique pour avoir un site propre.
Par curiosité, j’ai regardé la liste des requêtes. En tant que telle, je crois qu’on touche au sommet de l’inutilité (des experts SEO vous diront le contraire, mais chacun son point de vue, hein).
Par contre, on rigole bien !

Michelle Pfeiffer Catwoman latex

Anthologie et florilège

La majeure partie des requêtes concerne des bouquins ou des auteurs, ça ne surprendra personne dans le cas d’un blog littéraire. Les lister n’aurait aucun intérêt.
L’analyse sémantique des autres requêtes, elle, est plus marrante. Les thèmes les plus populaires, attention, accrochez-vous :

– La fessée
Le tapotage de séant arrive en tête avec une foule de variantes sur L’art de la fessée de Manara & Enard (cf. photo d’ouverture). L’ouvrage semble passionner les foules. Dessin fessée, fessée érotique, fessée illustrée, le terme est mis à toutes les sauces. La thématique vous branche à fond, on dirait !

– Les geishas
Là encore, y a du monde (c’est marrant, dès que ça tourne autour du sexe…). Soit pour les ouvrages historiques ou (auto)biographiques sur les geishas (cf. Mémoires de geishas), soit pour leurs fameuses boules (abordées dans Les objets du plaisir). Note pour les gens qui cherchent à savoir qui a inventé les boules de geisha, je ne sais pas, désolé.

– La fellation
L’histoire raisonnée de la fellation suscite bien des questions : qui l’a inventée, son goût (testez, c’est encore le meilleur moyen de savoir), son mode d’emploi… Je reste quand même perplexe devant “fellation inattendue”.

– Du cul, du cul, du cul
Souvent à base de nonnes, de couvent, de BDSM, de bondage, de latex, de lesbiennes (Vices et Novices). Beaucoup de variantes sur la tarte aux poils et le fait que Félix ait un gros kiki.
Le jour où j’organise un salon du livre, ce sera à la Fistinière. Adresse, avis, smartbox, vous avez visiblement envie de connaître le sujet sur le bout des doigts.

– Les aventures du commissaire San-Antonio
Quelle surprise de voir autant de titres de Patrice Dard dans la liste ! Auteur majeur, certes, par l’inventivité de la langue et la quantité d’ouvrages écrits et vendus. Mais je ne pensais pas qu’en 2018 sa popularité serait encore aussi grande. Ce qui est une bonne chose, hein, j’en suis très heureux.

Verdict, ne changez rien, je vous adore !
Faudrait qu’on organise des rencontres live plus souvent. On ne risque pas de s’ennuyer !

Menottes fourrure rose bondage

J’en profite pour signaler, au vu de l’orientation sous la ceinture de quatre thèmes sur cinq, qu’Un K à part ne serait pas ce qu’il est sans la femme de l’ombre : mademoiselle Yumiko, alias Yumikoquine.
Inspiratrice de certaines chroniques (L’art de la fessée, Vices et novices, Les objets du plaisir, Histoire de la fellation…), accessoiriste sur les mêmes ou d’autres (Les objets du plaisir et Histoire de la fellation, once again, Avec tes yeux, Manuel de civilité pour les petites filles), mon âme damnée, ma triste sirette (sauf qu’elle est enjouée et pas triste, en fait).

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C’est ce qu’on appelle un portrait en pied.
Publié le Catégories Le blog

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