Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Black$tone (qui se prononce Blackstone et pas Blackdollartone) est un techno-thriller de Guillaume Richez. Un genre que je ne lis pas souvent, dans le domaine je suis plutôt cinéma (les adaptations de la saga Jack Ryan de Tom Clancy) et télé (l’interminable série 24 heures).
Carrières noires Leoni, tome 4 Elena Piacentini Au-delà du raisonnable
Leoni est un commissaire corse qui bosse dans ch’Nord. Piacentini est une auteur corse qui vit à Lille. De quoi démarrer la chronique sur une vanne combo de clichés régionaux. Entre L’enquête corse et Bienvenue chez les Ch’tis. Donc non. Merci, on en a soupé des âneries régionalistes… Plan B… plan B… peu-leu-aaan bééééé… Une histoire belge ? Innovant comme idée… Une blague de Toto ? Mais quel f*cking rapport ? (L’astérisque, c’est un u en vrai.) Sinon j’en avais bien une avec des prouts mais pas moyen de me rappeler la chute. Le pétomane ne répond plus… Tant pis, laisse béton. Le métier d’humoriste, c’est pareil qu’écolo : beaucoup de recyclage pour peu de résultats. Dans le genre voie professionnelle aux horizons bouchés et aux perspectives très sombres, merci bien. C’est ce qu’on peut appeler… (Où est-ce que j’ai foutu mes lunettes de soleil ?…) … une carrière noire. YEAAAAAAAAAAAAAH !
Variable d’ajustement Philippe Declerck Fleur Sauvage
Le chômage, on te le brosse souvent comme un aller simple pour l’enfer, genre L’Adversaire avec Daniel Auteuil. J’en garde le souvenir d’une virée magique dans la quatrième dimension. Dès que tu mets un pied à Pôle Emploi, tu découvres le monde merveilleux du LSD.
Patience, tu n’es qu’un mot, pour paraphraser Brutus. Enfin, la citation étant apocryphe, peut-on parler de paraphrase ?… Oui, peut-on, comme dirait mon podologue ?… A vrai dire, on s’en fout mais alors bien, quoi.
La fracture de Coxyde Maxime Gillio Ravet-Anceau, L’Atelier Mosésu
Oui, des frites quand on parle de la Belgique, c’est facile… C’était ça ou un trait d’esprit sur les trous de balle de la couv’.
— Aujourd’hui, c’est dimanche et comme tous les dimanches… — Non. — Comment ça “non” ? — On n’est pas dimanche, déjà, et tu plagies l’intro de 3615 Usul. — Attends, j’ai un plan B. Le temps d’attraper ma pioche… Salut à tous, ici le Déterreur de Livres et aujourd’hui, chatoyants explorateurs livresques… — Le Déterreur de Livres ? Sérieux ? Tu penses que personne ne fera le rapprochement ? — Mouais… Hum… Oh, j’ai trouvé !… SALUT BANDE DE FILS DE P… — Wowowowo ! On se calme. Tu n’es ni Usul ni le Fossoyeur de Films ni Antoine Daniel, tu n’es même pas sur YouTube. Pas besoin de dire bonjour, personne ne t’écoute. Tu es tout seul, bonhomme. — Ben non, t’es là, toi. — Dans ta tête, mec, dans ta tête…
Punk’s Not Dead Cercueil de nouvelles, T.2 Anthelme Hauchecorne Midgard
Les promesses sont le business du moment (note pour les générations futures : cette chronique a été écrite en pleine période électorale, peu avant le Grand Cataclysme qui a transformé Azeroth la Terre en caillou radioactif). Des promesses, toujours des promesses. Même les auteurs s’y mettent. Cédric Cham a la tête sur les épaules, il se contente d’une seule et en plus il la tient. What else? comme dirait ce bon vieux docteur Ross.