Michael Jackson a été un de mes intérêts spécifiques pendant mes années de lycée. J’avais accumulé à l’époque une collection honorable, d’autant qu’il fallait se remuer le cul pour en monter une en ces temps prénumériques. Pas d’Internet pour tout commander de chez soi à l’autre bout du monde. Fallait se démerder avec un pauvre disquaire de bled paumé (qui n’avait donc rien, hors sorties albums et singles tout-venant), profiter des virées familiales dans des villes un peu plus grandes (Amiens, Lille) pour essayer de mettre la main sur des imports, écumer les brocantes pour glaner les vieux disques… Des années d’accumulation et de recherches, comme un chevalier de la Table ronde parti pour la quête du Graal. Aujourd’hui, en une après-midi sur eBay, on pourrait monter la même collec’ sans se fatiguer. Mais ça n’aurait aucun intérêt…
Continuer la lecture de « Michael Jackson »Catégorie : Échappées littéraires
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Un si joli petit trou de balle ! – Alain Klaern
Un si joli petit trou de balle !
Alain Klaern
Éditions du Phénix
Je suis tombé sur ce bouquin à l’occasion d’un vide-grenier. Un titre pareil, je pouvais pas passer à côté, on n’en croise pas tous les jours. En plus, j’étais intrigué par le point d’exclamation. Sans, ça marchait aussi, mieux même. Pourquoi une forme exclamative quand une simple affirmative aurait suffi ?
(Tension insoutenable.)
(Suspense à son comble.)
Ars Magica – Ken Cliffe
Ars Magica
Ken Cliffe (dir.)
Jeux Descartes éditeur
J’ai souvent lu à propos d’Ars Magica le refrain “attention à le jouer comme ceci et surtout pas comme cela”. J’y réponds chaque fois : et pourquoi ? Et surtout pourquoi pas ? C’est un jeu de rôle, on peut, je dirais même qu’on doit, le jouer comme on le sent, comme on en a envie, quitte à sortir du cadre canonique pour lequel il a été prévu.
In Nomine Satanis / Magna Veritas – Croc
À la charnière des années 80-90 sort un jeu de rôle qui propose rien moins que participer à l’affrontement millénaire entre Dieu et Satan : In Nomine Satanis / Magna Veritas, INS/MV pour les intimes. Ce JdR de Croc – donc irrévérencieux – édité chez Idéojeux (ex-Siroz qui deviendra plus tard Asmodée, mais on n’est pas là pour un historique de l’entreprise) a pas mal cartonné en son temps.
Les fourmis – Bernard Werber
Dans ma chronique sur Dragon Magazine, j’avais évoqué les portes ouvertes par la revue vers tout un tas d’univers, films, auteurs, jeux, livres… C’est par le biais du n°5 de mai-juin 1992, ce qui ne rajeunira personne, que j’avais découvert l’existence des Fourmis (le roman, pas les insectes, eux, j’étais déjà au courant).
En ces temps jadis où les dinosaures gambadaient encore dans nos vertes prairies, j’avais adoré ce bouquin.
Aujourd’hui, moins.
Les fourmis
Bernard Werber
Albin Michel
La part des ténèbres – Stephen King
Coincé par sa propre notoriété et les contraintes éditoriales, Stephen King se crée un alter ego, Richard Bachman, pour placer certains de ses bouquins. Jusqu’au jour où la supercherie est découverte par un employé de librairie, Steve Brown, après la publication de La peau sur les os. Prenant les devants, King révèle au monde sa double identité, perdant au passage son siège à la Ligue des super-héros, où les règles sont strictes sur le sujet (ne pas parler du fight club, ne pas nourrir un Mogwai après minuit et surtout ne jamais dévoiler son vrai nom, quand bien même le secret serait de polichinelle dans la lignée des Clark Kent, Bruce Wayne et autre Peter Parker).
Cette mésaventure lui inspirera La part des ténèbres.
La part des ténèbres
Stephen King
Pocket Terreur