Urban fantasy / Fantasy urbaine (2)

À la fin de l’épisode précédent, on s’était arrêté sur l’image française d’une urban fantasy toute jeunette, née au milieu des années 2000 et limitée à des chasses aux démons et à des amourettes avec des vampires, la réalité est très différente, plus ancienne, plus profonde, plus variée.
Au-delà des villes et du surnaturel abordés dans la partie précédente, de quoi parle l’urban fantasy dans le détail ? Ce quoi étant déterminé par le quand, revenons sur l’histoire du genre et sa genèse sur le temps long.

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Urban fantasy / Fantasy urbaine (1)

Promenons-nous dans les villes
pendant que le loup-garou n’y est pas…

En urban fantasy, comme dans bien des récits, on se bat, on meurt ou pire. Il y a des lycans et des vampires. Mais s’agit-il de romans difficiles ou contraire très futiles ? Un peu d’astuce, de la magie, c’est l’urban fantasy. Et on rêve et on imagine, tous les soirs en bouquinant, qu’une petite fée très câline erre dans la ville en tremblant. Pour chasser les zombies, elle les anéantit. Maligne et bourrine, urban fantasy.
(Sur l’air du générique de Candy.)

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SFFF (3) Fantastique

Bianca Beauchamp Catwoman en latex

Le plastique, c’est fente astique fantastique

Des trois genres qui constituent la SFFF, le fantastique est le plus paradoxal. Genre de l’entre-deux, du doute, il a pourtant la définition la plus précise et la plus claire.
L’irruption du surnaturel dans un cadre posé comme réaliste.
La définition du fantastique fait à peu près consensus. Pour une fois. Qu’on se rassure, tout autour, c’est flou artistique et compagnie.

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SFFF (2) Science-fiction

Sexy stormtroopers

Temps XXX et science-friction

Le seul point de la science-fiction sur lequel tout le monde s’accorde, c’est la difficulté d’en établir la définition. Après, a-t-on besoin d’une définition précise comme un coucou suisse ? On s’en bat les noix avec une raquette de jokari. On le sait d’instinct, quand c’est de la SF, parce qu’on en a tous une représentation mentale, nébuleuse, certes, mais suffisante.
La science-fiction, en caricaturant à mort, c’est un récit avec de la science dedans, science qui relève de la fiction en faisant appel à des technologies qu’on ne possède pas encore.
Définition qui n’est pas du tout satisfaisante, en partie parce que le genre n’a pas uniquement vocation à imaginer les technologies du futur, et en partie parce que le genre est devenu un fourre-tout vaste, vague et varié.

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