On parle souvent des clichés en littérature, mais faut reconnaître que ce qui se dit à propos des bouquins n’en est pas exempt, loin de là. La critique tient souvent du festival de lieux communs et m’a inspiré un détournement du célèbre mème de Batman torgnolant Robin.
Si j’en juge par le nombre de “claques” que je vois défiler à longueur d’année chez les chroniqueurs de tous bords, je me dis que la glorification de la torgnole a encore de beaux jours devant elle, et qu’il y a encore du chemin à faire avant qu’on arrête d’associer excellence littéraire et violence physique, comme si les deux étaient quelque chose de bien et représentaient un sommet de l’accomplissement humain.
Perso, la seule claque livresque que j’ai reçue cette année, c’est ce bouquin, dont les 2250 pages m’ont atterri sur les orteils lors du rangement de ma bibliothèque. Je l’ai senti passer, le poids des mots…