Memphis Raine aime les voitures… au point de les voler. Jusqu’au jour où il se rend compte qu’à force de déconner, un jour, ça finira mal. Il décide donc de, littéralement, se ranger des voitures. Sauf que son frère chie dans la colle (là, c’est pas littéral, par contre), magouille avec des gangsters très, très méchants et se retrouve dans la mouise jusqu’au cou, obligeant Memphis à remettre le collier pour faucher rien moins que cinquante caisses avec sa fine équipe.
Alors bon, c’est spectaculaire, certes, mais perso j’ai jamais passé mon permis, alors les films de bagnoles, ça me parle pas trop. Y a des poursuites, beaucoup. En fait, y a même que ça, ce qui prend le pas sur tous le reste. Toute la bande de Memphis se compose de personnages esquissés dont aucun n’est creusé. Ils sont là mais on s’en fout, parce qu’ils sont transparents.
60 Secondes Chrono aura été un film charnière dans la filmographie d’Angelina Jolie, mais c’est clairement pas avec ce qu’on lui a donné à jouer dedans, à savoir rien, pour un temps de présence à l’écran anecdotique. Le passage par ce blockbuster qui aura rapporté gros aura au moins scellé son entrée dans la cour des grands. La preuve, elle reçoit d’ailleurs son Oscar pour Une vie volée la même année et rafle le rôle de Lara Croft juste après.
Le film tient toutes ses promesses de blockbuster, calibré à l’américaine, donc il remplit son contrat de film tonitruant, spectaculaire, sans surprise, vroum vroum, action, bad guy au grand cœur, tout est bien qui finit bien.
Et y pas grand-chose à dire sur ce film, vu que Nicolas Cage et les bagnoles occupent tout l’espace, et qu’on a vite fait le tour de ces deux sujets.