À la fin de l’épisode précédent, on s’était arrêté sur l’image française d’une urban fantasy toute jeunette, née au milieu des années 2000 et limitée à des chasses aux démons et à des amourettes avec des vampires, la réalité est très différente, plus ancienne, plus profonde, plus variée.
Au-delà des villes et du surnaturel abordés dans la partie précédente, de quoi parle l’urban fantasy dans le détail ? Ce quoi étant déterminé par le quand, revenons sur l’histoire du genre et sa genèse sur le temps long.
Mois : avril 2020
Urban fantasy / Fantasy urbaine (1)
Promenons-nous dans les villes
pendant que le loup-garou n’y est pas…
En urban fantasy, comme dans bien des récits, on se bat, on meurt ou pire. Il y a des lycans et des vampires. Mais s’agit-il de romans difficiles ou contraire très futiles ? Un peu d’astuce, de la magie, c’est l’urban fantasy. Et on rêve et on imagine, tous les soirs en bouquinant, qu’une petite fée très câline erre dans la ville en tremblant. Pour chasser les zombies, elle les anéantit. Maligne et bourrine, urban fantasy.
(Sur l’air du générique de Candy.)
La marque de Cthulhu – Gauthier Wendling
Vous le savez, le grand malade que je suis aime les expériences sans filet. Raison pour laquelle, parmi ma longue liste de surnoms, figurent des appellations comme Frankenstein, le savant fou ou encore monsieur Catastrophe. Aujourd’hui, nous allons tester ensemble l’escape book avec La marque de Cthulhu, une première qui n’en est pas une.
Guide de survie en territoire zombie – Max Brooks
J’ai profité du long week-end de Pâques pour me livrer à la chasse aux infectés. En pleine pandémie, il eût été dommage de ne pas sauter sur l’occasion, n’est-ce pas ? Le safari fut riche en péripéties, rebondissements et coups de théâtre. Une aventure rocambolesque digne d’un livre ou d’un film… ce qui m’épargne un long récit détaillé, douze mille milliards de romanciers et scénaristes l’ont déjà raconté.
Or donc, après une série d’expériences que je ne détaillerai pas davantage pour éviter les ennuis avec la justice, il semblerait que les infectés du COVID-19 ne soient pas les créatures cannibales que nous ont vendues la littérature et le cinéma. Soi-disant des zombies super rapides et très, très forts, que dalle ! Tu leur tousses dessus, ils s’affalent, et à la course, ils crachent leurs poumons au bout de dix mètres. On est loin du compte…
Pour les soigner, j’ai testé un large panel de remèdes. Une balle dans la tête, ça marche. Remarquez, viser une autre partie du corps aussi – bonne nouvelle pour les tireurs du dimanche. Par acquit de conscience, j’ai essayé les balles en argent, mais à l’usage n’importe quel autre métal moins bling-bling fait l’affaire. Les classiques, comme la décapitation, le feu, la dynamite ou la sarbacane à turboscope gyrométrique, fonctionnent nickel. Même l’ail permet d’obtenir des résultats probants : une simple gousse peut les repousser, en tir tendu à bout portant avec un LBD 40 (ou un lance-patates bricolé maison pour les MacGyver en puissance).
Les infectés, on s’en faisait une montagne. En réalité, ils ne sont pas si terribles.
Pas une raison pour baisser la garde, mieux vaut se préparer pour le jour où la planète se trouvera confrontée à un vrai virus dangereux et envahie de monstres affamés de chair humaine.
Guide de survie en territoire zombie
Max Brooks
Calmann-Lévy
Confinement créatif
Dans la base secrète du blog, on essaye d’être constructif pendant le confinement en créant des bidules en Lego. Ça peut paraître très con, mais cette activité occupe les mains et l’esprit, c’est pile ce qu’il faut en ce moment.
Voici donc quelques créations farfelues…
Le Corbeau – Henri-Georges Clouzot
Une petite ville, des lettres anonymes et calomnieuses signées “Le Corbeau” et c’est parti pour l’engrenage de la suspicion et de la violence !
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