C’est bientôt le week-end et tu ne sais pas quoi faire…
Tu pourrais aller à Livre Paris, profiter du tarif vache à lait “grand lecteur”. Un pass à 29€ pour une manifestation dite culturelle… Erreur sur l’adjectif : la bonne réponse était “manifestation commerciale”.
Pour 29€, j’achète un roman broché et un livre de poche dans un salon gratuit. A Livre Paris, j’aurais juste le droit d’entrer. Le calcul est vite fait.
Plan B, tu peux te rabattre sur le gratuit.
Pour ne prendre que deux exemples, ce week-end, tu as le salon du livre d’Abbeville (17-18 mars) ou la rencontre littéraire des éditions Rebelle (17 mars). On ne te tondra pas à l’entrée, même si tu as couché avec des Allemands il y a soixante-quinze ans.
Ayant déjà organisé ma virée à Abbeville (le salon est à cinq minutes de chez mes parents où je bouffe le midi, on ne peut pas plus près), je ne pourrai pas assister au second. S’il n’y avait pas eu Abbeville, je serais allé voir Rebelle rien que pour l’idée frappée du sceau de Machiavel : la rencontre se tient juste en face de Livre Paris. C’est juste diabolique.
Plan B’ si tu habites trop loin : farfouille dans les pages culturelles de ton canard régional, explore Internet grâce à ton ami Google, cherche un truc à proximité. Liste non exhaustive rien que sur ce week-end : Beynat, Quintin, Toulon, Chevrières, Dieppe, La Wantzenau, St-Gervais-la-Forêt, Le Puy-Sainte-Reparade, Saint-Hilaire-du-Harcouet, Noisiel, Hagondange…
Le nombre de salons et festivals du livre se multiplie depuis six-huit ans, pour tous les genres, tous les publics, toutes les tranches d’âge. Il y en a forcément un pas loin de chez toi, qui ne te coûtera pas un radis à l’entrée.