La poésie, j’y ai toujours été plus hermétique que la collection Tupperware au complet. Autant dire que le printemps des poètes (du 3 au 19 mars, donc en hiver…) m’en touche une sans remuer l’autre.
Après avoir farfouillé dans mes archives pendant au moins vingt secondes, j’ai dégoté un haïku de l’inénarrable Taigu Ryōkan (1758-1831).
Surtout connu sous son seul prénom de Ryōkan, le bonhomme fut moine, ermite, mendiant, érudit, calligraphe, poète. Figure majeure d’un bouddhisme zen bien à lui, sans rite ni religiosité, il passe pour un anticonformiste… avec le sens de la formule.
Le fameux haïku :
柿もぎの
きん玉寒し
秋の風
En VF :
Cueillant des kaki
Mes couilles tressaillent
Dans le vent d’automne