Je diatribais hier sur les chaînes littéraires et l’abdication devant le côté obscur de la Farce. Mais tout n’est pas perdu, disais-je, d’irréductibles hurluberlus résistent encore et toujours au formatage et aux sirènes de la facilité.
J’en ai retenu sept (comme Les Sept Samouraïs). Il en existe d’autres, la sélection ne vise pas à l’exhaustivité. Toi qui me lis, tu en connais peut-être qui mériteraient de figurer dans la liste, tu en as peut-être une à toi qui sort du lot. Je t’invite à aller là, à m’en toucher un mot (par mail ou FB) et à l’occase je pondrai un topo sur ces autres chaînes à découvrir.
En attendant, les heureux gagnants sont…
Booktube Club, règle n°1
Chaque fois que je tombe sur un article qui parle d’Internet, de numérique, de révolution, tel le prince des mathématiciens, je me gausse.
Vœux 2017
La pensée magique et les invocations votives ne fonctionnent pas, c’est prouvé. Les vœux m’emmerdent. Comme toute convention sociale qui ne rime à rien.
A la place de la traditionnelle carte de vœux moisi(x) – je te laisse accorder au choix avec carte ou vœux –, j’ai ça…
2016, this is the end
2016 touche à sa fin. L’heure est au bilan.
Ce serait dommage de laisser perdre mon stock de grosses évidences, lieux communs et clichés.
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir bilaner ?…
Continuer la lecture de « 2016, this is the end »Argo – Ben Affleck
Avec Ben Affleck, j’ai toujours un peu peur quand on voit sa filmo. Armaggedon, Pearl Harbor, Daredevil, Paycheck, Elektra, autant de titres qui ne poussent pas à la confance.
Peur aussi d’un énième métrage propagandiste et patriotico-manichéen sur l’air de “nous sommes les Américains, nous sommes des héros, nous sauvons le monde, nous résolvons les crises (en grande partie parce que nous en sommes responsables 9 fois sur 10 mais chut)”.
Au final, non, ce thriller se relève excellent. Sans surprises, certes, puisque comme tout film basé sur un événement historique, on connaît d’emblée la fin.
Jeu de rôle et littérature
Une grande histoire d’amour qui a commencé au collège. J’achetais (et chouravais) des tonnes de livres dont vous êtes le héros. Jusqu’au quiproquo fatal : La Puissance des Ténèbres. Un nom qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille, les ténèbres n’amènent rien de bon… Paru chez Folio, il ressemblait de loin à un LDVELH standard, à un détail près : il s’agissait d’un jeu dont vous êtes le héros. Exit les paragraphes numérotés, bienvenue les règles, les classes de personnage, les plans… Direction Les Terres de Légende, le Dungeons & Dragons du pauvre.