Felicity Atcock fait peau neuve chez Rebelle avec de nouvelles couvertures (que je trouve très miam miam, au point de regretter l’achat de la série en version poche et fanfreluches chez J’ai Lu).
Comme je suis moi, je n’ai pas pu m’empêcher de travailler (sic) à deux versions alternatives pour Les anges mordent aussi.
Rouge Toxic – Morgane Caussarieu
“Spécialiste de la littérature vampirique”, dixit la quatrième à propos de Caussarieu. Le fait est que sa biblio regorge de vampires. Chéloïdes, le seul bouquin d’elle que j’ai lu, est aussi le seul à n’en comporter aucun.
Qu’est-ce que tu veux ?… C’est un talent, mon pouvoir de super-zéro : toujours en dehors des clous. En même temps, c’est logique, je suis une bille en bricolage.
Rouge Toxic
Morgane Caussarieu
ActuSF / Naos
Paris appelle à la grève générale
Si je te dis “à chaque édition sa polémique”, tu me réponds…?
Salon du livre de Paris.
Gagné ! Tu repars avec ce magnifique pot de vaseline et un bisou magique entre les fesses.
Plus sérieusement – et ça ne va pas être difficile – faut reconnaître que ce salon se démarque par deux choses : 1) son bad buzz annuel, 2) ledit buzz est chaque fois justifié.
Cette année, la grogne concerne la rémunération de certains intervenants. Ou plutôt son absence. Motif avancé par le salon jupitérien : ça fait de la pub aux auteurs de donner une conférence, ils sont donc bien assez payés en visibilité.
Faut croire que tout le pognon passe en frais de moquette, fumée et refumée par les organisateurs. Forcément, ça coûte à remplacer, donc payer les intervenants, c’est pas trop la priorité.
Pour le détail de la chose, je te renvoie à cet article d’Actualitté qui fait le tour de la question et m’épargne une fastidieuse paraphrase. Si tu veux élargir (c’est dans le ton…), quelques articles là. Si tu as la flemme de lire, Yeah Cy. t’explique tout en vidéo. Et si veux réagir, tu cherches #PayeTonAuteur sur les réseaux sociaux, tu auras l’embarras du choix.
Vu que le design du site du salon semble appeler à la grève générale des auteurs et des visiteurs – en tout cas, c’est comme ça que j’interprète le rouge et noir – je t’invite à suivre le mouvement. Ou plutôt à ne pas bouger. Reste chez toi du 16 au 19 mars. Mieux encore, va baguenauder dans un autre salon, un qui ne rackette pas les visiteurs avec une entrée hors de prix et qui traite ses auteurs mieux que ses plantes vertes.
#PayeTonAuteur #çateferadelapub #stopLaMoquette
Les Haut-Conteurs Origines : Le songe maudit – Patrick Mc Spare
— Tu vois, le monde des conteurs se divise en deux catégories. Les tout pourris, comme Linky, d’ailleurs ça rime et c’est un signe. Et les bonnes histoires d’aventures médiévales avec des conteurs itinérants.
— Attends, Blondin, compteur et conteur, ça s’écrit pas pareil.
— N’oublie pas que c’est moi qui ai le pistolet chargé. Toi, tu creuses, Tuco, tu creuses…
Les Haut-Conteurs Origines
Le songe maudit
Patrick Mc Spare
Scrineo
Printemps des pouets
La poésie, j’y ai toujours été plus hermétique que la collection Tupperware au complet. Autant dire que le printemps des poètes (du 3 au 19 mars, donc en hiver…) m’en touche une sans remuer l’autre.
Après avoir farfouillé dans mes archives pendant au moins vingt secondes, j’ai dégoté un haïku de l’inénarrable Taigu Ryōkan (1758-1831).
Surtout connu sous son seul prénom de Ryōkan, le bonhomme fut moine, ermite, mendiant, érudit, calligraphe, poète. Figure majeure d’un bouddhisme zen bien à lui, sans rite ni religiosité, il passe pour un anticonformiste… avec le sens de la formule.
Le fameux haïku :
柿もぎの
きん玉寒し
秋の風
En VF :
Cueillant des kaki
Mes couilles tressaillent
Dans le vent d’automne
Annonce : Abbeville 2018
Dans deux semaines, il y a le salon du livre à Paris. Comme les années précédentes, je n’irai pas. Payer pour une poignée de signatures et trois minutes avec des auteurs, non merci. Quitte à se faire vider la bourse, je préfère investir dans une escort-girl.
Donc ce sera Abbeville et son salon du livre et de la francophonie qui ne te rackette pas à l’entrée.