Le franponais (フランポネ) n’est pas le petit cheval de Charlemagne (un franc poney, donc). Il s’agit d’utilisation en japonais de mots français, souvent pour faire stylé en jouant sur l’exotisme et le prestige d’une France vue comme une patrie d’esthètes amateurs de champagne et de haute couture (alors qu’en vrai on est des beaufs crados qui jouent à la pétanque en buvant de la Kro). C’est un peu comme l’anglais en France, ça fait “cool” d’en mettre – en tout cas, ça l’était après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 60-70, maintenant c’est juste un gimmick absurde. Sauf que voilà, l’utilisation à la ouanegaine de termes pas toujours bien compris ni bien orthographiés donnent un grand n’importe quoi, du franglais de Jean-Claude Van Damme ou des managers de start-up au franponais du Pays du Soleil Levant.
Un bon pense-bête. « Je fais pipi et caca », c’est pratique, des fois qu’on aurait oublié pourquoi on a atterri aux gogues.
Le restaurant Belle Touffe, parfait pour un dîner romantique : l’endroit idéal pour brouter le cresson.
Double maléfique du restaurant Belle Touche, la pâtisserie Châteraisé (qui se prononce “chatte rasée”).
Derche (デルーシェ), une marque de cosmétiques qui donne un autre sens à l’expression « avoir la tête dans le cul ».
Du franglaiponais !
Il y a une dizaine, étant à Kyoto, j’ai pu aller vérifier quel genre de “wonderful dessert” on déguste chez Maximum Zizi. Aucune incidence constatée sur la taille de mon organe.
Le Café (sic) de la Poste, un nom bien cliché en France mais très original au Japon.
Une marque qui a eu son heure de gloire dans l’Hexagone entre 1940 et 1944. On dira ce qu’on voudra du franponais, mais les Japonais ont quand bien cerné l’identité de la France.
Ceci n’est pas une pastille contre les flatulences mais un bonbon.
Boisson énergétique, non gazeuse en dépit de son nom.
Pétomanes, urophiles ET experts en communication, ça ne s’invente pas.
Les mystères de l’Orient…
Même la belle-mère de Blanche-Neige elle a pas un miroir magique doté d’une telle puissance.
Grand-mère, elle sait peut-être faire un bon café, mais elle moins douée pour les enseignes.
On meurt d’envie d’y aller.
“Pupe” se prononce “poupée”.
Traduction littérale.
Encore un concepteur publicitaire qui devait les sucrer, les fraises.
シェ・フルーレ alias Ce-Flewrir… alias Chez Fleurir n’est pas comme on pourrait le croire un fleuriste mais un restaurateur. Sur son site Internet, on découvre le slogan 新感覚の創作和食. Créateur d’une nouvelle sensation, je ne sais pas, mais d’une nouvelle orthographe, c’est sûr.
Un bel exemple pour la jeunesse…
On voit le coup venir, c’est un magasin de souvenirs.
Belle la faute.
Parmi les Grand Table du Japon, il en est de pertinents (un resto, entre autres) et d’autres moins (ici, magasin de vêtements).
Faites La Mour, pas L’Aguerre.
En voilà un qui a abusé des « une la les pauses » pendant ses cours de français pour sortir un super combo de syntaxe hors sol avec en prime l’encodage foireux.
Bon vacances dans une bonne hôtel !
Comme dirait le maître d’armes dans Kaamelott : “Alors, ça vient ? Petite bite !”
Fcuk you! Je cherche encore à quelle position du kamasutra fait référence la “French Connection” dont il est question ici…
Nina’s derrière est une chocolaterie à Tokyo. Au moins on sait d’où viennent les produits.
Ce n’est ni une animalerie ni un sex-shop mais une parfumerie.
Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de l’enseigne. Un restaurant chinois où on peut labourer des Françaises ?
Une marque de mouchoirs.. et un nom pas forcément choisi au hasard quand on voit certains de leurs visuels publicitaires.
Rayon cosmétiques : crème pour raffermir la poitrine (et pas les fesses comme pourrait le laisser entendre le nom).
Si vous ne parvenez pas au septième ciel, vous n’avez pas d’excuse, la direction est indiquée, il suffit de suivre la flèche.
Source des photos : Internet. Il s’agit de machins glanés ici et là depuis une vingtaine d’années, autant dire que je suis aujourd’hui bien en peine d’en indiquer les sources avec précision.