Le franponais (フランポネ) n’est pas le petit cheval de Charlemagne (un franc poney, donc). Il s’agit d’utilisation en japonais de mots français, souvent pour faire stylé en jouant sur l’exotisme et le prestige d’une France vue comme une patrie d’esthètes amateurs de champagne et de haute couture (alors qu’en vrai on est des beaufs crados qui jouent à la pétanque en buvant de la Kro). C’est un peu comme l’anglais en France, ça fait “cool” d’en mettre – en tout cas, ça l’était après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 60-70, maintenant c’est juste un gimmick absurde. Sauf que voilà, l’utilisation à la ouanegaine de termes pas toujours bien compris ni bien orthographiés donnent un grand n’importe quoi, du franglais de Jean-Claude Van Damme ou des managers de start-up au franponais du Pays du Soleil Levant.
Source des photos : Internet. Il s’agit de machins glanés ici et là depuis une vingtaine d’années, autant dire que je suis aujourd’hui bien en peine d’en indiquer les sources avec précision.