La famille Addams

Aujourd’hui, on va parler du tiercé de films autour de la célèbre tribu macabre et gothique, portée sur l’humour noir, j’ai nommé la famille Addams.

Affiche film La famille Addams

La Famille Addams
(The Addams Family)

La Famille Addams, ou comment faire un carton avec un scénario qui tient sur un post-it. J’avais plutôt bien aimé à sa sortie en 1991, mais pour l’avoir revu récemment et avec le recul, le film est loin d’être exceptionnel.
L’intrigue se résume en quelques lignes : le retour de l’oncle Fétide, qui est peut-être un imposteur ou peut-être pas. Certains personnages sont sous-exploités, je pense en premier lieu à Mercredi (Christina Ricci) ; quant à son frangin Pugsley, il est transparent. Le surjeu est à l’honneur, alors autant ça passe pour Gomez Addams (Raúl Juliá) vu son personnage latin, autant c’est insupportable dans le cas de l’oncle Fétide (Christopher Lloyd).
Le film reste une référence sympa d’humoir noir et conserve un certain cachet grâce à son univers macabre et déjanté… et c’est tout ce qu’il a à proposer en vérité : une galerie de personnages et quelques répliques marrantes.

Affiche film Les valeurs de la famille Addams

Les valeurs de la famille Addams
(Addams Family Values)

Deux ans plus tard, le réalisateur Barry Sonnenfeld remet le couvert avec un deuxième opus qui m’a ennuyé comme pas permis. Terrain connu oblige, on perd dans cette suite le côté “découverte d’une famille pas comme les autres”. En quittant le manoir familial pour une série d’allers et retours dans le monde extérieur, le film perd une partie de son ambiance gothique.
Comme dans le premier, l’intérêt vient surtout de Gomez et Morticia et de leur dynamique de couple. Les répliques de Mercredi valent le détour. Mais c’est tout. On dirait une suite de sketches baalancés en vrac faute d’une intrigue qui tienne la route et la plupart des gags font plop.

La famille Addams : les retrouvailles

La famille Addams : les retrouvailles
(Addams Family Reunion)

Les réunions familiales sont un fléau, soit parce qu’on s’y ennuie, soit parce qu’on s’y engueule. Celle de la famille Addams entre dans la première catégorie.
L’objet du délit est sorti directement en vidéo en 1998. Les acteurs sont mauvais, le scénario indigent, les gags pas drôles et on ne compte plus les repompages des deux films précédents (la scène du tango par exemple).
“Gizmo caca”, ce film aussi.

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