Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
J’avais promis à Sophie Jomain une chronique de Quand la nuit devient jour… Moi et ma grande gueule… C’t’idée de gland, je vous jure ! Il aurait mieux valu que je me pète une guibole… Ah ! on me la copiera, madame Jomain, son talent d’écrivain et tout le tralala !… J’ai chié des ronds de chapeau sur cette critique, je vous raconte pas ! Ou si, tiens. Bon… On inspire, on se détend. Et comme dit la pub, en route pour l’aventure !
Quand la nuit devient jour Sophie Jomain Pygmalion
Nicolas le Petit, ex-Président de la République, nous offre ces jours-ci une formidable leçon d’Histoire : “Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français, doit se dire celui qui devient français.” Consternant de bêtise. De la connerie en branche. L’Histoire de France, il n’a pas dû l’apprendre, lui, ou alors dans un manuel de 1880. D’autres s’en chargent déjà, je m’épargne et vous épargne la longue diatribe sur le bonhomme en particulier ou la classe politique en général. Chaque fois qu’ils l’ouvrent sur la chose historique, y a une ânerie à la clé. Inculture effarante pour un pays aussi alphabétisé et scolarisé… tentation d’un roman national plein de grosses ficelles que même à Hollywood on n’en voudrait pas… interprétations délirantes, glorifications douteuses, silences sur les petites ou grosses saletés du cursus françois… propos qu’on qualifierait volontiers de révisionnistes en mauvaise part dans la bouche d’historiens… Je crois qu’il faut tout simplement laisser la parole aux historiens dans ce domaine, puisque c’est le leur… et aussi parce que certains d’entre eux portent une part de responsabilité dans ces histoires gauloises. Ce que je vais faire de ce pas.
La Lettre de Dunkerque Ludovic Bertin Ravet-Anceau
“Cheveux mi-longs, rouflaquettes fournies, larges montures aux verres fumés, chemise colorée et jean pattes d’éléphant, il dénotait parmi ces clones encostumés, en était conscient et, d’une certaine manière, fier.”
Paru en 2012 chez Ravet-Anceau, La Lettre de Dunkerque est un polar où il est question de Dunkerque (on l’aura deviné), de 1976, de peine de mort et d’erreur judiciaire.