Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Disseclaimeur, qui fera office de préliminaire : Là, on va parler littérature “adulte”, avec des zizis, de la touffe et des trucs olé-olé. Si tu as moins de 18 ans, je t’enjoins de lire un autre article de ce blog. Déconne pas, paraît que ça rend sourd…
L’Art de la Fessée Jean-Pierre Enard & Milo Manara Glénat Drugstore
Si je vous dis “une poignée de Russes grenouillant dans un char en pleine guerre d’Afghanistan”, vous me répondez ?… La Bête de Guerre de Kevin Reynolds. Bonne réponse et bon film. Côté bouquins sur le sujet, voici, avec Chair à canon, le premier volet du triptyque consacré aux éditions Lune Ecarlate comme je l’avais annoncé ici. Direction l’Afghanistan des années 80 !
Les Disparus de l’A16 Maxime Gillio Ravet-Anceau, J’ai lu, France Loisirs
Aujourd’hui, je peux l’avouer : Virginia Valmain m’a dépucelé de Gillio. Des livres et des auteurs qui ont marqué mon parcours de lecteur, j’en compte un paquet. Des qui ont pesé, pour lesquels on peut parler d’un avant et d’un après, moins déjà. Céline of course, que je cite à tout bout de champ, Stephen King, Philip K. Dick, Lovecraft, Tolkien, Mishima, Pratchett, Dard, Machiavel, Glen Cook, Frank Herbert, Pinguet, Moorcock, Colize, Bordage… Et Gillio. J’aime ce mec, voilà, c’est dit. Je veux me marier avec lui quand je serai grand. Je suis tombé dedans le jour où un pote m’a offert la première édition des Disparus de l’A16. Depuis je carbure au régime Gillio, un autre genre d’ascèse. Il écrit bougrement bien, l’enfoiré. Et se paie le luxe de faire du Gillio même quand il change de registre ou de genre. Si la tanche en maths que je suis devais n’en conseiller que deux : Manhattan Carnage, La Fracture de Coxyde et Batignolles Rhapsody (auxquels s’ajoutera bientôt Rouge armé, mais c’est une autre histoire). Et Les Disparus de l’A16 là-dedans ? Oh, celui-là, je ne vous le conseille pas, je vous l’ordonne !
J’avais promis à Sophie Jomain une chronique de Quand la nuit devient jour… Moi et ma grande gueule… C’t’idée de gland, je vous jure ! Il aurait mieux valu que je me pète une guibole… Ah ! on me la copiera, madame Jomain, son talent d’écrivain et tout le tralala !… J’ai chié des ronds de chapeau sur cette critique, je vous raconte pas ! Ou si, tiens. Bon… On inspire, on se détend. Et comme dit la pub, en route pour l’aventure !
Quand la nuit devient jour Sophie Jomain Pygmalion
Nicolas le Petit, ex-Président de la République, nous offre ces jours-ci une formidable leçon d’Histoire : “Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français, doit se dire celui qui devient français.” Consternant de bêtise. De la connerie en branche. L’Histoire de France, il n’a pas dû l’apprendre, lui, ou alors dans un manuel de 1880. D’autres s’en chargent déjà, je m’épargne et vous épargne la longue diatribe sur le bonhomme en particulier ou la classe politique en général. Chaque fois qu’ils l’ouvrent sur la chose historique, y a une ânerie à la clé. Inculture effarante pour un pays aussi alphabétisé et scolarisé… tentation d’un roman national plein de grosses ficelles que même à Hollywood on n’en voudrait pas… interprétations délirantes, glorifications douteuses, silences sur les petites ou grosses saletés du cursus françois… propos qu’on qualifierait volontiers de révisionnistes en mauvaise part dans la bouche d’historiens… Je crois qu’il faut tout simplement laisser la parole aux historiens dans ce domaine, puisque c’est le leur… et aussi parce que certains d’entre eux portent une part de responsabilité dans ces histoires gauloises. Ce que je vais faire de ce pas.