Direction le royaume de Nanzhao au IXe siècle. Faute de voiture, il faudra s’y rendre à pinces en traversant l’Empire chinois. Nous arriverons donc à pied par la Chine.
Liù, esclave impériale
Blanche de Saint-Cyr
Tabou
Le blog littéraire et déconnant qui croise les effluves
Chroniques de livres, avis, critique, analyse, avec une bonne dose d’humour par-dessus. Les romans de littérature de genre (fantasy, fantastique, science-fiction, polar) se taillent la part du lion, mais j’aime aussi varier les plaisirs, les genres (Japon, histoire, politique, romance, jeunesse, vieux classiques), les formats (nouvelle, essai, BD, jeu de rôle).
Direction le royaume de Nanzhao au IXe siècle. Faute de voiture, il faudra s’y rendre à pinces en traversant l’Empire chinois. Nous arriverons donc à pied par la Chine.
Liù, esclave impériale
Blanche de Saint-Cyr
Tabou
J’avais parlé du gars Manara à propos de L’art de la fessée. On reviendra sur son cas à l’occasion d’une chronique dédiée à son œuvre phare, Le Déclic.
Pour patienter en attendant de faire mumuse avec le fameux boîtier à fantasmes, voici un florilège de quelques titres. Le bon côtoie le dispensable, la faute souvent à l’histoire, vu que Manara, s’il excelle sur le dessin, reste un piètre scénariste.
Passage en revue rapide de quelques polars et thrillers couvrant un spectre allant du pas terrible au très bon : L’intrus (Annabelle Blangier), Beatlemaniac (Frédéric Buffa), Galeux (Bruno Jacquin), On n’enterre jamais le passé (Nicolas Duplessier), Les chiens de la baie (Thierry Declercq) et Ouvre les yeux ! (Éric Chavet).
Continuer la lecture de « Critiques express (22) Du sang, de la chique et du polar »Gâteau d’amour
Sophie Jomain
J’ai Lu
Pour les besoins de la chronique d’aujourd’hui, je prête mon costume de Batman à Sophie. Si jamais elle tombe en se prenant les pieds dans la cape dix fois trop longue vu la différence de taille entre nous, je la rattraperai avec mes petits bras musclés grands bras rachitiques.
Or donc le pétillant Cherche jeune femme avisée fit office de Jomain Begins. D’un commun accord, plus grave, fut l’épisode Dark Jomain. Gâteau d’amour clôt la trilogie en fanfare sur l’air de Jomain Rises, en beaucoup mieux que l’ultime épisode de Nolan.
Comtesse Bathory
Patrick Mc Spare
Panini Books
D’après la légende, Erzébeth Bathory (1560-1614) aurait assassiné jusqu’à 650 personnes, en majorité des jeunes femmes vierges, pour se baigner dans leur sang et accéder ainsi à l’immortalité. Du côté des historiens, on garde les pieds sur terre, la tête sur les épaules, et les mains en l’air, plus personne ne bouge !
Hum… On se calme… Si l’existence de la comtesse hongroise ne fait aucun doute, les “bains de sang” au sens le plus littéral appartiennent à la légende noire forgée un siècle après sa mort. Le nombre de ses victimes reste sujet à débat chez les spécialistes. Certains vont même jusqu’à avancer le chiffre de zéro, arguant que les accusations envers Bathory auraient été montées de toutes pièces pour l’écarter du pouvoir et faire main basse sur ses terres et sa fortune. Issue d’une vieille famille riche et influente, gouvernant seule après la mort de son mari, en bisbille avec les Habsbourg, tu m’étonnes qu’elle en ait dérangé plus d’un, la Bathory.
Toujours est-il qu’entre histoire et folklore, la comtesse sanglante, c’est du pain bénit pour les auteurs… avec en contrepartie le risque de ne rien apporter à ce qui a été déjà raconté par d’autres. Un peu comme les récits de vampires dont les trois quarts ne font que paraphraser Dracula.
L’ouvrage de Patrick Mc Spare tient-il ses promesses ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment ? Le sang est-il immortel comme l’annonce la couverture ? Est-il possible de se lécher le coude sans se déboîter l’épaule ? Réponse à toutes ces questions – sauf la dernière – dans la chronique !
Aujourd’hui, on solde ! Tir groupé d’avis rapides sur des bouquins qui ne m’ont pas emballé et sur lesquels il n’y a pas matière à chronique détaillée.
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