Six prisonniers s’évadent, embarquent une otage, fuient à travers le désert, découvrent un médaillon qui traînait là au milieu de nulle part, rencontrent un vieil Apache qui habite là au milieu de nulle part aussi, et partent à la chasse au trésor plutôt qu’en cavale au Mexique.
Cette seule phrase couvre à elle seule la moitié du film, c’est dire si on s’emmerde devant ce film qui sera à chier jusqu’au bout.
Catégorie : Chroniques ciné
Pour sortir la tête du texte et des bouquins, les images animées offrent une bonne alternative. Une chronique de film de temps en temps, ça me rappellera l’époque où j’étais blogueur cinéma.
La horde – Yannick Dahan et Benjamin Rocher
Un des rares films de zombies français, cocorico !… Cocoricouac, plutôt.
The Vanguard – Matthew Hope
La première décennie du XXIe siècle a vu sortir une foultitude de films de zombies qui se sont pris pour 28 jours plus tard. Parmi cette kyrielle de bobines, des étrons, beaucoup d’étrons. The Vanguard est du lot.
Cat’s Eye – Kaizō Hayashi
Paru entre 1981 et 1985, le manga Cat’s Eye de Tsukasa Hōjō avait eu droit à sa série animée en 1983-1985, Cat’s Eye en VO, Signé Cat’s Eyes en VF. En 1997, sort sur les écrans de cinéma une adaptation live, CAT’S EYE キャッツ・アイ, réalisée par Kaizō Hayashi (ou Hayashi Kaizō dans l’ordre japonais nom/prénom, mais ça reste le même gars).
C’est une daube.
Signé Cat’s Eyes – Yoshio Takeuchi & Kenji Kodama
Filles d’aujourd’hui, enfants de la forme,
Nous aimons rire et danser.
Vienne minuit, quand d’autres s’endorment,
Nous devenons pour la nuit
Trois vives panthères qui en un éclair
Savent bondir sans un bruit.
Sœurs et solidaires, sur terre ou en l’air,
Relevant tous les défis.
Cat’s Eyes, signé Cat’s Eyes,
Cat’s Eyes, signé, signé Cat’s Eyes.
Voilà, maintenant que je vous ai mis ce générique entêtant dans la carafe, retour sur un dessin animé qui a marqué ma jeunesse : Signé Cat’s Eyes !
Tuez-les tous… et revenez seul ! – Enzo G. Castellari
Avant de partir pour une chasse au trésor sur fond de guerre de Sécession (comme dans Le bon, la brute et le truand), tu commences par recruter une bande de fumiers (comme dans Les douze salopards), au nombre de sept (comme dans Les sept mercenaires), chacun avec sa spécialité (comme dans Mission Impossible) pour récupérer le magot. À la tête de l’équipe, tu nommes un sosie de Dolph Lundgren (avec sa tête de maintenant, pas celle qu’il avait à l’époque à 10 ans) qui a comme mission dans la mission de se débarraser des sbires sous ses ordres pour que l’opération ne laisse pas de traces (pis ça facilite le partage du magot de tout garder pour soi).
Alors, ce western d’Enzo G. Castellari sorti en 1968 n’a rien de bien original, on l’aura compris, mais à défaut d’être un grand film, il propose un bon divertissement. C’est déjà pas mal.