9e Salon du Polar à Templemars
J’avais annoncé tantôt une virée au Salon du Polar de Templemars. Avant d’attaquer le récit de cette belle journée, je vous invite à relire mon laïus de présentation, parce que c’est dimanche et que j’ai la flemme. Je ne vois pas l’intérêt de répéter mon blabla juste pour le plaisir du remplissage.
Or donc, après un déjeuner frugal à base d’escargots et de steak tartare, direction le grand Nord.
(Ellipse narrative sur les deux heures de route dont le récit ne va pas passionner les foules.)
Nouveauté 2016, barrières et service d’ordre. Tomber sur la police à un salon du polar, ma foi, on reste dans le ton.
Moins de monde que les autres années, j’ai trouvé. Perso, ça m’arrangeait bien, je déteste la foule.
Mention spéciale aux “petites mains” qui font beaucoup pour l’ambiance d’un salon. Des vigiles aux tenanciers de buvette, en passant par le caissier de la librairie, des gens avenants, d’une exquise politesse et très pros à la fois. On est bien accueilli au temple de Mars, I’ll be back.
Je n’ai acheté que trois bouquins, sans doute mon record de la plus petite dépense en salon. Été pourri à Melun Plage de Duplessier (format papier pour compléter la “version numérique” que j’ai chroniquée), Investigations avec un triton de Kaan et Carrières noires de Piacentini.
Pas que les bons livres manquassent… juste je les avais déjà. Deux belles ardoises aux salons d’Abbeville (mars) et d’Esquelbecq (juillet), sans compter quelques dédicaces en librairie, ont blindé ma bibliothèque de Jomain, Gillio, Petrosky, Pichon, Macquet, Cluytens et cetera (lequel n’est pas un auteur romain mais une locution latine).
Ce qui ne m’a pas empêché d’aller leur faire un petit coucou. L’occasion de parler des bouquins qu’ils n’ont pas encore sortis et que je leur achèterai donc plus tard (merci, La Palice). Le Rouge armé de Gillio (mi-octobre), l’Embaumeur de Macquet (début novembre), le sixième Felicity Atcock de Jomain…
Donc voilà, moi, dans un salon du polar, j’achète de la fantasy (où il est quand même question d’un détective privé) et je papote bouquins qui n’existent pas… Normal.
Quelques temps forts à signaler :
– Le jeu des photos avec les inénarrables Sophie Jomain et Maxime “George Clooney” Gillio, qui ont tout fait pour torpiller la très grande réputation de sérieux (euh, lol ?) de ce blog.
– Des premières rencontres agréables avec Éléna Piacentini (miss Leoni), Nicolas Duplessier (monsieur Melun Plage) et Richard Angevin (Envie de Livres, salon que je compte bien découvrir l’année prochaine).
– Une phrase de Jess Kaan qui m’a laissé sur le cul alors qu’on discutait de son recueil Fissures Noires : “mais c’est pas vous qui avez écrit une critique récemment ?” Démasqué, j’ai avoué. Je ne sais pas par quel miracle il est tombé dessus, toujours est-il qu’il a aimé “le ton décalé”. Merci du compliment, très motivant pour le “jeune” (sic) blogueur que je suis.
Bilan, un Templemars très sympathique. À ceux qui ne sont pas venus, rattrapez-vous l’an prochain, parce que vous avez raté quelque chose. La preuve…
(Photos copyright Un K à part, droits de reproduction tout ça tout ça, avec l’aimable autorisation des deux comiques qui y figurent, merci à eux.)