Alix au pays des merveilles

Alix
T.8 Le tombeau étrusque
T.11 Le Prince du Nil
T.18 Vercingétorix
Jacques Martin

Casterman

Alix Jacques Martin bande dessinée Casterman

Les Alix, j’en ai lu plein quand j’étais petit, la bibliothèque derrière chez moi les avait tous ou à peu près, ce qui explique que j’en possède assez peu : j’allais pas acheter des BD que je pouvais emprunter et lire gratos.
À l’époque, je croyais que le Jacques Martin qui dessinait et scénarisait la série était le même gars qui présentait L’École des Fans. Quelle idée de porter le même nom et le même prénom… Je sais pas, mais portez des numéros, comme les Louis de l’histoire de France. Eux, on les confond pas, alors qu’ils s’appellent tous Louis.

Alix, j’aime bien, parce que la série est très bien documentée. Rien que pour voir des légionnaires romains en cotte de mailles plutôt qu’avec l’armure à bandes anachronique popularisée dans Astérix, déjà, ça vaut le coup. Ambiance, dessin, informations historiques, le travail de recherches et de rendu atteint un niveau inégalée d’exactitude. Les erreurs sont rarissimes et ne concernent jamais que des détails qui ne gênent en rien la lecture (genre une colonne qui s’est trompée de style architectural, à l’arrière-plan, paumée dans le décor, y a pas de quoi crier au scandale). Au-delà de sa précision documentaire, la série fait la part belle à l’aventure et à l’exotisme. Une belle plongée dans le monde romain, quand la République vit ses dernières heures.

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Dans Le tombeau étrusque, Alix est aux prises avec une bande de fanatiques religieux adorateurs du dieu Moloch, qui profitent de la guerre civile pour se livrer aux pires fantaisies à base de sacrifices humains. S’ajoute un complot pour restaurer la puissance étrusque et la royauté, alors que les deux sont passées de mode depuis quelques siècles déjà.

Dans Le Prince du Nil, encore un complot qui vise encore à une restauration. Il s’agit cette fois de la monarchie pharaonique à l’ancienne, elle aussi passée de mode depuis que les Lagides sont sur le trône.

Dans Vercingétorix, on croise, je vous le donne en mille, Vercingétorix. Échappé de sa prison, il retourne à Alésia pour un dernier affrontement avec César. Genre le mec, il a pas gagné la première fois à la tête de toute l’armée gauloise, mais il va quand même retenter le coup en solo…

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