Je ne m’appelle ni David, ni Vincent, encore moins David Vincent. Si je n’ai comme mon auguste prédécesseur de la série Les Envahisseurs jamais trouvé de raccourci, ça vient surtout du fait que je ne cherchais pas après.
N’empêche que je les ai vus, vus de mes yeux vus, ce qu’on appelle vus avec un art consommé de la répétition du verbe voir.
Je fumais tranquille une clope à la fenêtre de l’étage, quand tout à coup j’avise un crop circle dans la pelouse.
Je descends voir, bien décidé à enguirlander ces foutriquets d’elfes qui s’amusent à dézinguer le gazon avec leur cercle de fées pourri. P’tits cons, va !
Bon ben c’étaient pas des elfes.
Ce qui ne m’a pas empêchés de les virer à coups de pompe dans l’oignon. Ils sont repartis dans leur boîte de conserve volante emmerder quelqu’un d’autre.