Marronnier de la marque Lego, le quadripode AT-AT s’en va et revient dans le catalogue avec la régularité de la floraison des… euh… ben… des marronniers, d’où le nom. Le 4483 en 2003, le 10178 motorisé en 2007, le 8129 en 2010, le 75054 en 2014, le 75288 en 2020, l’UCS 75313 en 2021, auxquels on peut ajouter une flopée de versions mini (4489 en 2003, 911615 en 2016, 20018 en 2018, 912061 en 2020, 912282 en 2022, Microfighters 75075 en 2015 et 75298 en 2021), de quoi monter une division blindée suréquipée.
Autant dire que si vous ratez le dernier en date, il suffit de patienter jusqu’au prochain modèle. Ou vous rabattre sur la vente d’occasion, vu qu’avec tout ce qui est déjà sorti sur le sujet, on trouve des AT-AT à foison et à tous les prix un peu partout. Sans compter les versions “alternatives” made in China. C’est d’ailleurs une comme ça que j’ai, l’équivalent Lepin “Star Plan” n°05051 du Star Wars n°75054 de Lego. Même modèle à la brique près. Pas du tout le même prix : 50€ au lieu de 300 sur le shop Lego d’Amazon qui venait de le retirer quand je me suis intéressé à la question (aujourd’hui, il est à 500… quand on le trouve complet sur Bricklink pour une centaine d’euros…).
Critiques express (39) Un grand coup dans ton cul
“Tu l’as voulu, ouais tu l’as eu, un grand coup dans ton cul”, chantait en son temps le groupe de hip-hop MC Warriors. Hommage à ces aventuriers de la spéléologie.
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Le dernier jour de la Création
Wolfgang Jeschke
Denoël
Quand des archéologues découvrent une vieille Jeep dans une forteresse médiévale et que la relique de saint Vit se révèle être un tube en plastique, le coup fourré temporel n’est pas loin (et l’humour tout proche).
Et pour cause, les États-Unis ont envoyé dans le passé un contingent pour pomper les réserves de pétrole du Moyen-Orient et les transférer dans leur sous-sol.
Les voies d’Anubis – Tim Powers
En ce 2 décembre, il me paraît de bon ton d’évoquer un roman qui se déroule pendant la période napoléonienne.
Les voies d’Anubis
Tim Powers
J’ai lu
The Host – Bong Joon-Ho
Le titre original du film ne l’est pas vraiment : 괴물 (Gwoemul) signifie monstre. Pour un film de monstre, on a vu plus imaginatif, mais au moins le choix du nom atteint une pertinence inégalable.
The Host, c’est l’histoire de la famille Hee-bong : le père (Park), les enfants (Gang-du, l’aîné immature ; Nam-joo, championne de tir à l’arc ; Nam-il, le cadet chômeur) et la petite-fille Hyun-seo… qui se fait enlever par une bestiole tentaculaire surgie du fleuve. Le reste de la bande n’aura de cesse de la sauver, telle une improbable Agence Tous Risques familiale.
Le Déchronologue – Stéphane Beauverger
L’eau mouille, la guerre tue, demain soir on change d’année. Trois scoops édifiants qui m’évoquent Le Déchronologue, ses failles temporelles et batailles navales sur la mer des Caraïbes.
Petit, je voulais devenir pirate. Entre mes Lego, L’île au trésor de Stevenson, le Pirates du sinistre Polanski, Les Goonies, les jeux Sid Meier’s Pirates! et Capitaine Vaudou, les séries Albator, Cobra, Corsaires et Flibustiers ou encore Jack Holborn, c’est à se demander comment je n’ai pas tourné brigand des mers…
Depuis, c’est resté et la littérature pleine du bruit des canons et de fureur océane occupe une bonne place dans ma bibliothèque. Si en plus il est question de voyage dans le temps, tel un navire à quai, je mouille.
Le Déchronologue
Stéphane Beauverger
Folio SF