Catwoman : L’encyclopédie de la féline fatale – Scott Beatty

À Angélique,
merci pour tes pitreries félines.
BatCat begins!

Catwoman : L’encyclopédie de la féline fatale
Scott Beatty

Dorling Kindersley (VO) / Semic (VF)

Catwoman guide feline fatale Scott Beatty Michelle Pfeiffer Lego DC Comics
En livre, en résine (statuette signée Joëlle Jones) et en Lego.

Comme on peut le voir sur cette photo magnifique (normal, c’est moi qui l’ai prise), je possède la version anglaise de Catwoman: The Visual Guide to the Feline Fatale. Et je parle bien de version anglaise, pas américaine : le prix du bouquin est indiqué en livres sterling.
Il existe une VF, j’ignore ce qu’elle vaut pour la traduction. Vu le glissement de sens entre le titre original et le titre traduit, je conseillerais plutôt la VO. Il s’agit bien d’un visual guide, bourrée d’illustrations, où le texte vient plutôt en bonus. Une encyclopédie, on s’attend au rapport inverse et on risque d’être déçu.

Statuette Catwoman Joelle Jones
Une héroïne qui a du coffre ! (Statuette offerte par ma dulcinée qui a du goût pour les cadeaux.)

Les fans n’apprendront rien qu’ils ne sachent déjà, on reste dans le survol. C’est plutôt un bouquin que je conseillerais à ceux qui cherchent une synthèse ou qui veulent découvrir le personnage de la femme-chat.
Après, c’est du survol bien fichu qui passe en revue tout ou presque : Selina Kyle, costumes, accessoires, véhicules, antre, alliés, ennemis, faits d’armes et bien sûr relation avec Batman (trois chapitres complets sur les rapports entre miss Féline et mister Chauve-souris).
L’agencement laisse parfois perplexe. Premier chapitre : le costume de Catwoman ; dernier chapitre, l’évolution des costumes de Catwoman. Alors ok, l’écho permet de boucler la boucle, mais perso j’aurais mis les deux à la suite. Autre exemple, la présentation de Selina Kyle n’arrive qu’en cinquième position, faut croire que ce point de “détail” est moins important que savoir si la donzelle se promène à moto, en avion ou en duo à bicyclette avec Yves Montand.
L’iconographie abondante, rien à redire, que du bonheur pour les mirettes. Par contre j’aurais bien aimé savoir qui a crayonné quoi. Les dessinateurs et dessinatrices apparaissent sous forme d’une longue liste de noms dans les crédits, faut deviner quelles images du bouquin reviennent à chacun et de quand elles datent.
À côté de ça, on trouve des idées bienvenues comme la chronologie qui clôt l’ouvrage, très complète, avec renvois aux comics concernés.

Le Roi Lion Batman Catwoman Disney A story of pussy

Maintenant que le mot est lâché, oui, comics, comics et encore comics. Pas un mot sur la série Batman de 1966-1968, où ont miaulé Julie Newmar et Eartha Kitt, ni sur le film de 1966 avec Lee Meriwether. Batman : Le Défi (1992) et Michelle Pfeiffer pointent aussi aux abonnés absents. Pour un guide “visuel”, dommage d’avoir fait l’impasse sur l’image animée. Surtout que le bouquin est sorti en 2004, soit la même année que la purge de Pitof avec Halle Berry. La date de publication n’a rien d’une coïncidence et tout d’une opération marketing, alors pourquoi la télé et surtout le cinéma sont-ils passés à la trappe ? Mystère…
Puisqu’il faut tout faire soi-même, voici le complément :

Julie Newmar Catwoman
Julie Newmar
Julie Newmar Catwoman Batman
Julie Newmar
Julie Newmar Catwoman série TV Batman
Julie Newmar
Eartha Kitt Catwoman
Eartha Kitt
Eartha Kitt Catwoman Batman
Eartha Kitt
Eartha Kitt Catwoman Joker
Eartha Kitt
Lee Meriwether Catwoman
Lee Meriwether
Lee Meriwether Catwoman Batman
Lee Meriwether
Lee Meriwether Catwoman Batman film
Lee Meriwether
Michelle Pfeiffer Catwoman Batman Le Défi
Michelle Pfeiffer
Batman Catwoman Dark Vador par Un K à part
Michelle… ah non…

Donc pas un mauvais bouquin mais incomplet à mon sens. L’ensemble gagnerait à être réorganisé et élargi aux autres domaines visuels (ciné et TV dont j’ai parlé, ainsi que les séries d’animation et les jeux vidéos). Quinze ans après sa sortie, une mise à jour ne serait pas de trop (cf. le Wedding Album période DC Rebirth et son arc narratif autour des noces de Catwoman et de la chauve-souris).
Il reste de cette encyclopédie une bonne synthèse du personnage de Catwoman et de son univers, un balayage graphique des styles et des époques depuis son apparition en 1940 jusqu’au début des années 2000 (pas toute jeune, mamie).
Pas parfait mais très sympa. En plus, même s’il est épuisé, on peut le trouver pour une bouchée de pain chez les bouquinistes. On aurait tort de se priver quand le plaisir est à la portée de toutes les bourses.

Batman et Catwoman Lego DTC DC Comics
The “dark knight” rises.

2 réflexions sur « Catwoman : L’encyclopédie de la féline fatale – Scott Beatty »

Répondre à Angélique

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *