Sophie et Marie-Laure sont dans un bateau

Aujourd’hui, nous accueillons – au sens le plus littéral – Sophie Jomain pour quelques questions sur Les Étoiles de Noss Head, dont le premier tome est ressorti fin octobre 2016 chez Pygmalion en version illustrée par Marie-Laure Barbey-Granvaud.

Les Etoiles de Noss Head Vertige Sophie Jomain Pygmalion phare

Eh oui, sur Un K à part, plus gonflé que Vahiné, nous ne doutons de rien : nous faisons déplacer l’autrice, nous n’avons pas lu son bouquin (en même temps, vu qu’elle est la mieux placée pour en parler, à quoi ça servirait d’être deux à maîtriser le sujet ?), nous parlons de nous au pluriel de majesté.
Cela dit, nous avons fourni le café et nous n’en avons pas profité pour taxer des exemplaires. Nous sommes bel et bon – modeste, c’était déjà pris.

Un K à part – Pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore, parle-nous un peu de toi. Si possible en évitant de dire que tu aimes les balades romantiques sur la plage et que tu détestes l’hypocrisie, on n’est pas chez Miss France.

Sophie Jomain – Avant toute chose, j’aime beaucoup les balades romantiques sur la plage et je déteste l’hypocrisie (et Miss France).
Avant d’être romancière, je manipulais la brouette, brossais les cailloux, balayais la terre, donnais des coups de pioche… Non, je n’étais pas bagnarde, je creusais des trous, je cherchais et je trouvais. Quoi ? Trois fois rien, des clous, des armilles, des tessons de céramique et parfois, lorsque j’avais de la chance, un fémur. En bref, j’étais archéologue.
Quand on me demande comment on passe d’archéologue à romancière, je réponds qu’il faut faire un bébé. Donc aujourd’hui, je ne creuse plus de trous, je ne fais plus de bébé, mais j’invente des histoires.

K – Présente-nous Les Étoiles de Noss Head. À quelqu’un qui ne l’a pas lu, qu’est-ce que tu dirais pour lui donner envie de se ruer sur la série ?

SJ – Moi éditeur, je n’aurais jamais publié la série. Je ne peux pas trouver mieux pour donner envie de lire cette série qui, dit-on, connaît son petit succès. D’ailleurs, si quelqu’un veut m’expliquer pourquoi, je suis preneuse.
Sinon, c’est l’histoire d’une jeune fille qui rencontre un gars se couvrant de poils à ses heures. Ils jouent au chat et à la souris, au Cluedo, au Trivial Pursuit, tombent amoureux… Quant à savoir s’ils se marient et ont beaucoup d’enfants, Amazon reste celui qui en parle le mieux.

Quatrième Les étoiles de Noss Head Sophie Jomain
D’une édition l’autre, on croise “étoiles” ou “Étoiles” dans le titre. Décidez-vous, les typographes !

K – Pourquoi cette nouvelle édition ? L’ancienne n’était pas bien ?

SJ – L’idée est venue en regardant les dessins réalisés par une lectrice et postés sur le groupe Facebook Les Étoiles de Noss Head. Marie-Laure Barbey-Granvaud donnait une interprétation des personnages en tout point semblable à ce que j’imaginais. Ses croquis étaient très populaires au sein du groupe.
C’est pourquoi j’ai proposé le projet à Pygmalion qui a bien voulu tenter l’aventure. À la fois, je ne prenais pas trop de risques, mon éditrice adore les mecs torse nu et Marie-Laure les dessine particulièrement bien (avec ou sans poils). Florence, merci.
(NdK : avec ou sans poils, c’est là pour voir Les croquis de Marie.)

K – Un écrivain et une dessinatrice sont dans un bateau, comment mènent-ils leur barque ?

SJ – Comme le roman existait déjà, nous avons déterminé ensemble les passages à illustrer. Et Marie-Laure en a produit beaucoup ! Nous avons discuté de la pertinence des scènes proposées et, pour chacune, sélectionné le dessin idéal, celui qui parlerait au plus grand nombre. Le problème était que je voulais tous les garder ! Du coup, nous en avons gardé quelques-uns pour le tome suivant.

Illustration Les étoiles de Noss Head Sophie Jomain

K – Une suite illustrée est-elle prévue ? Une date pour le prochain volume ?

SJ – Nous faisons tout pour. Sinon, comme dirait Maxime Gillio – qui a corrigé le livre –, j’aimerais vous laisser le choix dans la date.

K – Les loups-garous, tu y crois ?

SJ – Bien sûr ! Sinon pourquoi avoir écrit sur le sujet ? On ne parle que de ce qu’on connaît. D’ailleurs, je n’ai jamais réussi à savoir où tu te situais. Hispo ou galbro ?

Détournement Les étoiles de Noss Head Dr House lupus par Un K à part
Fophie, ve ne fuis pas vun lupus !
Publié le Catégories Interviews

Une réflexion sur « Sophie et Marie-Laure sont dans un bateau »

  1. merci pour cet intervieuw 😉
    d’ailleurs j’attends avec impatience les suites en versions illustrés car c’est trop beau et il me faut les suites dans la bibliotheques pour ajouter au 1er et aux versions poches !! je les collectionne lol :p

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